Nocturne 55.

Publié le par gilbertilo

Le temps se taille en copeaux bleus au jardin sur la barricade,pour autant de révolutions autant d' étreintes fatales.Folles passiflores,espiègles clématites vos assauts,vos effervescences ne sont que ponts sur l'éphémère!Mais mon coeur s'en cogne,chien fou embarqué sur l'esquif des souvenirs par un nocturne suggestif, il aboie aux étoiles.L'opus, note après note sur le piano réveille la douce violence de mes tendres années;la boule à facette ,le wisky ambré, mes veines seringuées au métal tranchant d'AC DC,les escarpins rouges de la belle brune et la baise effrontée dans la brume complice.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article