Au temps le moindre effort .

Publié le par gilbertilo

Non ...les gens heureux travailleraient plus vite ...c'est bizarre ,les tâches rébarbatives m'ont toujours poussé à accélérer la cadence,quand je savourais dans la durée la belle ouvrage et l'amour du travail bien fait pouvait devenir chronophage .Le bonheur alors naissait de la "façon",et comme le déclamait avec une certaine ironie tant de compagnons ,une réussite de la classe ouvrière .La gestion du temps s'apparente souvent à une savante architecture,ce que l'on pourrait interpréter comme une évidente linéarité est en réalité d'une édifiante verticalité .Combien de démarrage sur les chapeaux de roue ont conduit les forcenés de l'action à la case départ .La réflexion,le brassage d'idées et la décantation, les bases nécessaires à l'édification d'un projet solide.Je ne nierais toutefois pas les effets bénéfiques de la paresse,le partisan du moindre effort, tant décrié au tableau noir, se révèle inventif,oubliant son art consommé de la procrastination,dans la réalisation d'une œuvre lui tenant à cœur .Le chemin le plus court pour aller dans le mur reste la ligne droite,le contournement éventuel ajouterait de la fatigue ,la verticalité s'impose donc et avec elle la détente .Voilà donc notre tire au cul ,rationnel,retombant sur ses pattes,faire le minimum pour un résultat conforme au plan .

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article