l'année d'après no 24.

Publié le par gilbertilo

Je peux dire mon admiration pour tous les illusionnistes,les enjôleurs,qui fainéants patentés assument sans complexe leur nature.Car enfin ne rien faire ou si peu,n'est pas chose facile dans une entreprise.Pourtant j'en ai connu des gesticulateurs de talent ,inamovibles incarnations du statu quo. Pas un soupçon de quelque culpabilité que ce soit ,je dirais même une revendication,un refus de l'instrumentalisation de leur être.Toujours ils m'ont interpellé.Peut-être les enviais-je ,leur flegme,leur constance ,quand la même paresse inscrite quelque part sur mon agenda me poussait quasiment au stakhanovisme .Des épithètes trop souvent entendues dans mon enfance ne me blesseraient plus ,ainsi comme beaucoup de "bulleurs" j'usais et abusais du paradoxe .Voilà donc une année de réconciliation ,enfin tirer ma flemme, entre les grasses matinées pleines de divagations et les après midi teintés de rêveries.Un souvenir me revient ,une prof de maths m'avait collé un devoir:il y a plusieurs façons de perdre son temps:ne rien faire,mal le faire ,le faire à contretemps .Ha ha ha le savait-elle ?Je suppose que non ,elle s'aventurait dans mon domaine de prédilection .Ainsi pus-je non sans ironie exposer ma vision de la vie .Voilà je suis à la retraite et contrairement à beaucoup de mes semblables je ne suis pas submergé par telle ou telle activité.Je glande et glande encore .Je goûte égoïstement cette liberté ...ni "aquoiboniste",ni" j'm'enfoutiste"simplement jouisseur !

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