Ces étés de chiens .

Publié le par gilbertilo

"Ne sonne plus mon coeur,ne sonne plus le tocsin,en cortège les jours moroses s'attèlent à l'enterrement des orgies d'or au firmament".Vas y apostrophe ton coeur,lui qui pompa tes chagrins jusqu'au vertigequand à ruser tes grolles sur les chemins périlleux de l'ennui,tirant la piste jusqu'au matin,tes amours estivales,pieds nus dans l'herbe grasse,en verdeurs indécentes,tu vomissais parfois.Cette blonde légère qui te laissa tant d'amertume après que tu lui fis sauter la capsule ,les fines étrangères faisant parler la poudre et ces rouges corolles avec qui en canon tu sifflais si bien.Pour n'être que pis aller ces solutions aqueuses n'en dénouaient pas moins tes raideurs juvéniles.A une moissonneuse en herbe, une vieille toupie déjantée,sans doute te serais tu rendu,pour peu qu'elles t'eussent tendu une main de velours.

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